Manoir des Darling

Dans les contrés, loin de la capital Anglaise se trouve au beau milieu dans la forêt un grand et majestueux manoir.
Celui de la richissime famille Darling.

~ NOUVEAU RP

LIEU : Manoir des Darling
PERSONNAGE : Selena Brookas ; Lyle Darling ; (Kayla Jackson)
RESUMER DE LA SITUATION : Le froid hivernal s'est installer sur l'Angleterre. Lyle Darling profite tranquillement de son congé dans sa maison de vacance familliale. ~

Un froid hivernal est déjà installer depuis deux semaines. Une fine couche de neige était sur le sol. Une brise de vent fait frissonner la douce et parfaite peau blanche de Selena Brookas, la mère de l'enfant de Lyle Darling. Elle devait être morte, morte en sauvant sa fille, Shane Koroleva. Mais Selena était née par magie noir. Elle était par conséquent comme sa mère, la Reine noir immortelle. Voila maintenant 39 ans qu'elle était figée dans un corps de 25 ans. Un corps parfait, beau. Mais pas le temps pour la rêverie. Elle vit un homme louche la suivre depuis quelques heures. Un moldu, surement. Elle commence a partir et a courir dans la forêt. Elle se sentait hatelante quelques minutes plus tard, elle n'avait plus l'habitude de ce rythme. Elle arrive devant un manoir, Lyle ... Il l'aiderais. Elle fronce les sourcils en ne le voyant plus derrière elle, elle se stop et se retourne derrière elle. Elle regarde la forêt enneigé ... Rien. Elle se retourne et vit l'homme, il sourit en coin. C'était un voleur .... Il la prend par le cou et la jette, elle se projette a quelques mètres brisant la fenêtre du manoir. Waw ... Rectification, un voleur sorcier. Elle secoue la tête un peu sonner. Elle voit flou pendant quelques secondes, qui permet aux voleurs de venir vers elle, elle se relève et évite quelques sorts. Elle en jette aussi, elle le touche assez gravement mais sa ne l'empêche pas de revenir, elle regarde alors autour d'elle et finit par faire léviter une épée qui était sur un homme armure du couloir et la jette en plein sur le coeur du voleur. -

Lyle, cet homme emmitouflé dans une veste garnie de fausse fourrure et de coton, et dont la main était comme à son habitude occupée à tenir une tasse de thé encore chaud, s'avançait lentement vers la fenêtre. Il faisait froid en ce mois particulièrement rude de décembre. L'hiver s'emparait du ciel, et des cœurs. La légère déprime avant la période de Noël était toujours dure, lorsqu'on est un quarantenaire célibataire comme Lyle. Bien sûr, il se réjouissait d'être là, dans son manoir, à quelques jours du réveillon de Noël tant attendu. Cet événement qui réunit toute une famille autour d'un repas chaleureux. Chez les Darling, c'était une des seules fêtes que l'on gardait par pures traditions. En y réfléchissant, c'était bien la seule.

La buée sur la fenêtre du salon principal ne laissait qu'à peine une vision trouble du domaine et du lac autour du manoir. Pourtant, le sorcier sentait à quelques mètres de là quelque chose... ou bien quelqu'un. Il s'approcha de la vitre et se retira brusquement en arrière. Et il bénit encore son instinct pour l'avoir sauver d'une personne qui pénétrait brusquement dans son salon, accompagnée d'une nuée de bouts de verre tranchants et sournois. Un d'eux vint couper finement la joue de Lyle, tandis que les autres jonchèrent le sol. Choqué pour une courte durée, il reprit conscience et s'arma de sa baguette, la tenant avec vigueur. Il analysa la scène sans trop comprendre, et fit tomber son arme sur le plancher à présent mouillé par la neige qui s'infiltrait par l'ouverture nouvelle. Il haussa les sourcils et, bouche-bée, n'en revenait plus. On aurait pu croire qu'il venait de voir un mort. Et, en fait, c'était exactement ce qu'il s'était passer.

Heu, salut ? Je suis mort ? Nous sommes en Enfers ? J'ai été puni pour mes pêchés, ou une connerie du genre ? parvenait-il à dire. S'il rêvait, autant ajouter quelques éléments comiques à raconter au réveil à ses amis. Sinon, il n'était plus à ça près. Ô Perséphone, et toi Hadès, vous riez sur vos trônes, non ? Hé, toi, arrête donc de pouffer. Je rêve pas, en fait, hein ? Tu fous quoi, là ? Pour des retrouvailles, ce n'était ni chaleureux, et ni tendre. Puisqu'il avait en face de lui Selena, mère d'Arthur et ancienne copine de lycée. Ah, que le destin est bien fait.

Elle reprend son souffle et lévite le corps sans vie le jette dans la forêt lui mettant le feu. Elle passe ensuite une main dans ses cheveux blond ondulé pour y remettre de l'ordre. Elle se retourne ensuite vers lui. Son chemisier était déchiré a certain endroit, sa main avait des multiple coupure. Pour couronnée le tout : Lyle. Et ce n'était pas un Lyle chaleureux ou gentil, non un Lyle complètement dingue et froid. Elle roule les yeux aux ciel et alla vers lui lui mettant une claque

C'est bon ? Darling tu t'es remis ? Bien .... Surprise ? Dit la jeune femme levant les bras avec un grand sourire. Elle le sert ensuite dans ses bras frêle. Elle ferme doucement les yeux, humant le parfum de son ex compagnon qui l'avait tellement manqué. Elle se remets ensuite en face de lui, plantant ses prunelles bleus azure dans celle de Lyle.

Tu pourrais être un peu plus heureux de me voir. On dirait que tu vois un macabé a moitié en décomposition, ce que je suis loin d'être !

Morte, non, mais en décomposition, par contre... lui dit-il, en la taquinant. Non, elle n'avait rien perdu de sa beauté physique. Étrangement, elle avait la même apparence qu'il y a 20 ans. Que lorsqu'il l'avait connu, et aimé. Il se sentit gêné lorsqu'elle le prit dans ses bras, comme s'ils étaient de bons vieux amis. Alors qu'entre eux, ça a toujours été tendu, compliqué, et surtout illogique. Ils s'aimaient autant qu'ils se haïssaient, ces deux-là.

Ton bordel ne t'accepte plus ? On t'a viré des trottoirs ? Oh, comme c'est triste. Pourtant, cette demeure n'est ni une maison close, ni un refuge lorsqu'un inconnu, énonça-t-il en pointant du doigt la fenêtre brisée, nous traque que l'on peut aisément dégradé. J'espère que tu es grassement payée à pavaner, puisqu'une fenêtre comme ça, ça vaut pas un Kinder. Lyle ne pensait pas ce qu'il disait, du moins pas ce dernier point, puisqu'en tant que gentleman, il ne ferait jamais payer une femme. C'était ce que l'on pourrait nommé le charme anglais. Ou bien, les traditions psychorigides. Et de plus, il était sorcier et pouvait tout régler magiquement.

Ce qu'il fit, dans la minute qui suivait. L'homme pointa sa baguette sur les débris de verre et prononça le mot magique qui répara la fenêtre en quelques secondes. Elle était comme neuve, et ce sans le moindre effort, ni la moindre somme. Enfin, Lyle se laissa tomber sur un fauteuil bien confortable et contempla la jeune femme qui avait pourtant son âge. Cette dernière s'assit à son tour, et l'homme lui proposa narquoisement du thé. Il savait très bien qu'elle en avait horreur, et qu'elle ne buvait idéalement que de l'alcool fort. Elle sortait justement de sa veste une bouteille russe nommée Feu-des-neiges. Un alcool si fort, disait-on, qu'il nous brûlait de l'intérieur, et nous faisait ressentir une vive chaleur, même lorsqu'il fait dehors -20°. C'était bien pour ça qu'il venait des terres nordiques.

Elle sort donc une bouteille d'alcool et l'entend dire évidemment du mal d'elle. Elle s'en foutait du moins, tout ce qu'il l'importait était d'avoir retrouvait Lyle. Elle boit cul sec une gorgé de ce fameux " feux-des-neiges " sans grand problème. Elle en avait l'habitude a force que sa ne lui arracha qu'un sourire crispé. Puis elle lève son regard vers lui, impassible

Tu as finis ton petit numéro ? Je ne suis pas interessait par tes gérémiade habituelle Darling. C'est bien la seule chose agaçante qui constitue ton être. Tu parles trop, tu n'agis pas assez. C'était assez mignon lorsque tu as pleurés pour moi il y a quelques mois de cela. J'ai adorais ce moment ... Moins ton penchant pour cette idiote de Jackson par contre. C'est fou ce qu'elle peut te collait quelques fois. Evidemment nous savons toi comme moi que tu m'as toujours aimait MOI qu'elle.

Elle hausse les épaules ensuite, échappant un léger ricanement qui avait une allure glacial. Puis elle passe une main une fois encore dans ses cheveux et le regarde a nouveau. Elle sait qu'il adore Kayla, comment réagira t-il ? Mal ? Surement. A moins qu'il essaie d'être indifférent. Elle se lève alors avec grâce et alla s'assoir sur ses genoux sans grande gène et embrasse le coin de ses lèvres

Tu m'as manqués toi aussi Darling.

Comment garder son calme lorsque l'on vous traite de catin ? Que vous travaillez dans une maison close ? Elle n'eut qu'a faire une seule chose. Le glifler. C'était simple et radicale. Froid, violent, fort. Comme ce que la jeune femme ressentait. Un regard noir, haineux fixait Lyle. Comment osait t-il ? A elle ? Celle qui avait sauver son fils ? Tout le monde le fameux soir ou la reine noir, sa mère allaient les tuer ?

C'est comme ça qu'on traite une ancienne compagne ? Mère de ton enfant ? Sauveuse de ta famille et de toi même ? Catin ? Tu avais l'air pourtant d'apprécier le soir ou nous avons crée Amour, et aussi

Elle se penche vers lui chuchotant

Les autres soirs aussi. Tu me vois comme une catin ? Soit, mais alors sache ceci, d'entre nous deux celui qui a mal tourné est bien toi. J'étais une bonne personne disait tu a ma chère fille d'ailleurs ... En parlant d'enfant ? Comment ce porte Amour ?

Elle le regarde ensuite se relevant déplaçant chaque objet posait avec soin ici dans cette maison.

Comme à son habitude, Selena faisait n'importe quoi. Lyle soupirait tandis qu'elle déplaçait maintes foies les meubles d'un air espiègle alors qu'il n'y avait rien d'espiègle là-dedans, du moins était-ce ce qu'en pensait Lyle. Il n'écoutait même pas ses paroles envenimées et ne releva même pas la piquante gifle que la blonde lui offrit gentiment. Non, il n'en avait simplement rien à foutre.

Let it snow, let it snow, let it snow. Entonnait la vieille radio qui résistait encore à l'extinction de la technologie. En effet, il fallait être riche pour avoir une radio, une télévision, ou un téléphone fixe, alors qu'ils dataient des années 1990. L'avancée avait fait marche arrière, pour le bien de tous. Puisqu'il était une ère cataclysmique et chaotique : une ère où la Mort était reine.

Le sorcier quarantenaire traine des pieds tandis que son ex-fiancée saccageait l'harmonie de la pièce. Il n'y fit guère attention puisqu'il savait qu'il allait suffit d'un coup de baguette pour tout ranger. "Laissons-la se défouler", se dit-il sagement, en déposant sa tasse sur le buffet. La radio passait alors une chanson bien différente de Let It Snow. Peut-être parce que la station avait été malencontreusement changée lorsque la furie déplaça encore une fois les meubles, en piaillant d'énervement. I Hate Everything About You, de Three Days Grace. Une chanson rock qui parlait de haine et d'amour. Et elle collait parfaitement à cette situation pitoyable entre ces deux adultes indécis.

Elle arrête donc tout secouant la tête. Elle éclate de rire, un rire jaune. Elle venait de comprendre, de tout comprendre. Elle pose une main sur son front, fermant quelques secondes ses yeux, cachant alors la magnifique couleur bleu azure qui s'y trouver. Elle se retourne alors les ouvrants de nouveau

Après passée 20 ans, tu ne peux toujours pas t'empêcher de me prendre pour une petite conne sans jugeotte et sans cerveau. Je n'arrive pas a croire que tu es encore borné comme ça. Je pensais que passé 20,30 ans tu aurais changer et muris ... Mais en faite non, tu es toujours ce con, egoiste, méchant et qui donne son corps a qui le veux bien

Elle le regarde, son regarde était un mélange de haine, d'amour et de déception. Elle qui pensait avoir une seconde chance, une conversation calme. Mais le passé la rattrape vite. Elle sait que finalement il ne pourront que se hair, s'aimer puis s'hair a nouveau.

Oh, pauvre Selena. Son jouet préféré a été donné à un autre. Elle va devoir aller en prendre un autre, dans son iiiiiiimense coffre dans lequel l'attendent des miiiiilliers de jouets. C'est si triste et déplorable, c'en est certain. lui répondit Lyle en mimant un ton plaintif et un visage attristé. L'ironie était tellement évidente que cela en devenant pathétique. Un peu comme leur querelle. Il se leva, vacilla, et renversa sa tasse de thé qui se brisa sur le parquet. Le thé coulait sur le sol, jonchant les lattes de bois et vint recouvrir les pieds de Selena, tandis qu'un bout de verre entailla la jambe de Lyle. Un véritable désastre.

Ils restèrent de longues minutes durant à se regarder, tour à tour. A se dévisager. A s'embrasser du regard. A se violer, se blesser, se faire souffrir. A s'aimer, et à se haïr. Une guerre vicieuse et aucunement bénéfique se déroulait dans leurs esprits. L'un devait céder, perdre. Sombrer dans l'oubli. Et inévitablement, l'autre allait le suivre, puisque même s'ils le niaient, ils étaient liés. Par l'amour, le chagrin, la haine. Par la confiance, la combativité, le destin. Pour tout ce qui les a et allait encore les toucher, et les unir, à nouveau. Et ça, ils ne pouvaient vraiment pas l'éviter.

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